1. Plus les étés sont chauds, plus les Européens se rendent compte des effets concrets du réchauffement climatique.
2. Si vous aviez fait davantage d’économies, vous auriez pu vous offrir un beau voyage aux Etats-Unis.
3. Tant que nous n’aurons pas pris de décision définitive, aucun investisseur international ne voudra racheter l’entreprise.
4. Tu n’aurais pas dû retourner les voir ; ils ne te rembourseront jamais ce que tu leur as prêté.
5. Nous regrettons de ne pas avoir acheté nos billets rapidement. Il ne reste plus de places pour le concert.
6. C’est le père dont la fille est partie vivre au Canada ; j’espère qu’elle ne lui manque pas.
7. Il se peut qu’il ait travaillé sur cette application, mais il n’a pas pu l’inventer tout seul.
8. Combien de temps faudra-t-il pour que cessent la pollution plastique des océans et la surpêche ?
9. Sa réaction est d’autant plus surprenante qu’elle avait accepté un poste moins rémunéré dans une société plus petite.
10. Ne le fais pas attendre trop longtemps après la fin de la réunion mais fais-le entrer discrètement.
Juste à temps pour la rentrée scolaire, Nike lance une offre d'abonnement. Baptisée « Nike Adventure Club », le programme propose aux parents d'enfants âgés de 2 à 10 ans, dont les pieds grandissent en permanence, de recevoir à intervalles réguliers de nouvelles chaussures pour leur progéniture moyennant un forfait.
L'offre était en test depuis deux ans. En échange de 20, 30 ou 50 dollars par mois pour la formule la plus onéreuse, le géant de l'équipement sportif expédie au client jusqu'à une nouvelle paire de chaussures par mois, choisie parmi une sélection de 100 modèles de Nike et de Converse. Le colis est agrémenté de stickers, d'activités et de jeux pour les parents et les enfants. […]
C'est tout l'intérêt du modèle et c'est la même méthode adoptée par Netflix qui soigne ses offres familiales et tolère le partage de comptes : les enfants sont des futurs clients.
« Les Echos », 13 août 2019
J’ai fait une expérience inédite. C’est une bonne nouvelle en soi. Certaines personnes ne font jamais rien pour la première fois. Ils naissent, ils achètent un canapé, ils meurent. Mais toutes les premières fois ne sont pas forcément glorieuses. J’ai longtemps hésité avant de rendre ce fait public : j’ai passé quelques jours dans un club de vacances. L’antithèse d’un voyage, en somme.
Moi, je voulais partir en Iran ou en RDC, pour faire l’aventurier et frimer en rentrant. Mais le rédacteur en chef m’a dit : «Fais-moi un papier sur Djerba la douce, tu angles sur le côté art de vivre, hein, les arômes et les couleurs du Maghreb authentique. »
Il convient ici de préciser l’évolution de ma situation professionnelle. Auparavant, j’enchaînais les petits boulots pour dépenser tout l’argent que je n’avais pas en billets d’avion. Je collabore désormais aux rubriques « Evasion » de quelques magazines. Un petit pas pour la presse, un grand bond pour moi. Au lieu de travailler pour voyager, je voyage pour travailler.
Touriste Julien Blanc-Gras 2011